Les origines
du Chenin blanc
Il se développe au fils du temps mais c’est grâce à un certain Thomas Gohier, seigneur de Chenonceaux, qu’il prendra ces lettres de noblesse. Celui-ci souhaite planter des vignes autour de son château. Certes ce n’est pas le seul cépage de vins blancs qu'il plantera, mais le chenin sera le seul à s’adapter au sol et au climat angevin ! La réputation du Chenin blanc est née (Henri II en raffole) et probablement son nom aussi. Selon certains historiens, son nom viendrait du château de Chenonceaux. Pour d’autres, du monastère du Mont-Chenin…
Et c’est au XVème siècle, principalement en Touraine et en Anjou que le chenin devient le cépage populaire des vins blancs de la Loire. Même Rabelais en parle ! Dans son livre “La vie très horrifique du grand Garguantua” (Livre I, chapitre XXV) vous pouvez y lire : “Et, avec gros raisins chenins, estuverent les jambes de Forgier mignonnement, si bien qu’il fut tantost guery”.
Dès lors, son succès ne faiblira jamais. L’histoire dit que chassés par Louis XIII, puis par Louis XIV, des huguenots emportent avec eux le chenin qu’ils planteront en Afrique du Sud où il domine désormais, sous le nom de steen.
Les méthodes de vinification
des moelleux et liquoreux
Dans la région Angevine nous avons un climat, doux, très particulier, favorisant le développement d’un champignon sur ses baies : Le Botrytis. Voici l’illustration d’une baie de Chenin peu à peu recouverte du Botrytis. Plus la baie est affectée, plus elle se dessèche et se concentre en sucre et arômes. Le mince jus que l’on obtient est extrêmement concentré.
Une autre méthode, le passerillage, consiste à laisser les baies se dessécher naturellement sur souche. L’eau du raisin s’évapore parce qu’il est exposé au vent et au soleil. On obtient alors une concentration des sucres, des acides et une puissance aromatique franche et vive.
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